Plainte de l’Ordre des médecins rejetée en première instance

Début  le Conseil national de l’Ordre des médecins dépose une plainte juridique contre six médecins, dont Christian Perronne, en raison de propos jugés controversés sur l’épidémie de Covid-1971. De plus, l’infectiologue de l’hôpital Bichat-Claude-Bernard Nathan Peiffer-Smadja72, porte plainte pour « dénigrement » devant le conseil de l’Ordre, envers le professeur Perronne qui a plusieurs fois cité son nom dans les médias et critiqué une étude qu’il avait produite73.

Le 74, il comparait devant la chambre disciplinaire de l’Ordre des médecins d’Île-de-France pour manquements au code de la santé : il est accusé d’avoir « fait courir un risque injustifié » aux patients par sa défense de l’hydroxychloroquine75, et d’avoir tenu des « propos outranciers » et « anti-vaccin » durant la pandémie dans « la presse nationale, sur différents réseaux sociaux ainsi que dans son livre »76. Notamment, Chrisitan Perrone a affirmé que les malades du Covid seraient une aubaine financière pour les médecinsnote 1 et il a proféré diverses accusations contre le Dr Peiffer-Smadja, notamment d’avoir publié une étude sans déclarer un conflit d’intérêtnote 2.

Le , cette plainte est rejetée en première instance, la chambre disciplinaire considérant qu’en tant qu’expert international, il avait légitimité à s’exprimer, et n’avait pas appelé à la violence ou tenu un discours antivax73,76,75. Le Dr Peiffer-Smadja est « sanctionné d’un avertissement par la chambre pour avoir publié des tweets insultants et injurieux envers le Professeur Perronne », la chambre disciplinaire considérant qu’aucun propos discourtois n’avait été tenu envers le Dr Peiffer-Smadja, et que celui-ci avait « juste été cité comme auteur d’une étude »73. Le Conseil national de l’Ordre des médecins annonce faire appel de cette décision